Rutilant et résistant, le casque F1 est au pompier ce que le heaume était au chevalier, un emblème autant qu’un équipement de protection.
Déjà 27 ans d’existence, et pourtant le casque F1 reste révolutionnaire...
Il faut dire que son élaboration aura pris du temps. Sous l’impulsion de la BSPP qui réclamait un remplaçant pour le casque Frank, pas moins de six prototypes sont passés sur les chaînes d’ateliers de Jean Gallet, seul fabricant à avoir pris part à l’aventure. 20 000 têtes ont été scannées et étudiées de manière à concevoir un casque morphologiquement compatible avec 99% des pompiers.
Entre le premier prototype, mis à l’essai en juillet 1979, et le dernier, mis en service (minimum) en janvier 1984, cinq années s’écoulent donc à la recherche d’un équipement de tête moderne, résistant, performant et protecteur sans mettre de côté ses qualités esthétiques.
L’homologation n’arrivera, elle, qu’en août 1985, après une ultime modification.
Personnalisable pour chaque corps grâce à l’écusson de la plaque attribut, tous les sapeurs-pompiers de France l’ont adopté. Revêtu de nickel dans sa version classique, le casque F1 peut également être peint et arborer d’autres couleurs, blanc, rouge, noir… Dans le monde, ce sont près de 85 pays qui utilisent le casque F1, dont l’appellation trouve sa raison dans la tenue SPF1 des sapeurs-pompiers. Et reconnaissance ultime, le casque F1 brille de tous ses feux au Musée d’Art Moderne de New-York.
Mais le casque F1, bien qu’emblématique, n’est pas le seul casque des sapeurs-pompiers. Son petit frère, le casque F2, beaucoup plus léger (700g contre 1200), est utilisé lors des feux de forêts, accidents de la circulation, sauvetages en milieux périlleux et catastrophes naturelles. Dans sa version orange, c’est aussi le casque des JSP.
Quant au casque Frank, il a trouvé une seconde jeunesse en devenant la coiffure de tradition des cérémonies et des prises d’armes.
AG
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