1882-2012 : 130 ans aux côtés des sapeurs-pompiers !

A l'occasion de ses 130 années d'existence, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France vous invite à (re)découvrir les concepts et moments clés qui l'ont façonnée, et font d'elle aujourd'hui encore le socle toujours plus vivant pour tous les sapeurs-pompiers. Chaque jour de la semaine, un fait marquant de son histoire vous est proposé.

lundi 2 avril 2012

[ QU'EST-CE QU'UN POMPIER ? ]



Le sapeur-pompier 1904

Voici trois définitions répondant à cette question :

1. Dictionnaire : Celui qui fait partie d’un corps organisé, en vue d’éteindre un incendie.

2. Zoologie : Mammifère bipède ou bimane, à station verticale, omnivore, du groupe des igneus bellicosimus humanicus, appartenant au genre humain.
Ne se rencontre qu’en pays civilisés, a acquis son plus haut développement aux Etats-Unis.

La nature s’étant montrée insuffisante à le protéger contre les éléments, il s’est ingénié à y suppléer et se couvre d’une carapace de sa fabrication, ingénieusement combinée et composée du surplus des moutons, du produit des champs cotoniers et de diverses pièces métalliques.
Cette enveloppe artificielle est plus généralement de couleur foncée, bleue souvent, quoiqu’on en ait découvert des spécimens de teintes plus brillantes. Le pompier se conduit remarquablement en présence du feu. Un troupeau igneus bellicosimus humanicus perchés indolemment inanimé, se lèvera soudain, si un signal d’alarme retentit. Rien ne saurait le retenir et il n’y a rien de semblable à ce réveil.
L’agile igneus belli, etc., quoique pris à l’improviste, accourt à l’endroit où le feu est signalé, s’élance sur celui-ci et, au moyen de ses donc naturels ou donc artificiels, dont il est adroit à se servir, il pratique un plexus solaire ou quelqu’autre opération tout aussi efficace. Il aime tant cet ouvrage, met une telle rage à courir sus au feu, où qu’il éclate, qu’on peut le voir grimper comme un singe - son ancêtre évidemment - le long des corde, poutrelles, échelles et jusqu’au sommet des bâtiments et que, pour être prêts nuit et jour, on en a vu dormir sur leurs nids dans l’enveloppe qu’ils se sont confectionnée. Au moindre signal d’alarme, on les peut voir se laisser glisser le long de la perche qui, de leur dortoir, conduit à terre, pour se lancer à la poursuite du feu, leur ennemie sempiternel.

3. Héros moderne regardant la mort en face ; une mort pire que celle du soldat. Il l’envisage sans hésitation, avec calme, l’affronte journellement conne en se jouant, sans ambition autre que celle du devoir accompli, sans demander ni s’attendre à des louanges, en butte, au contraire, à toute critique. Il protège des propriétés, dispute au feu et met en lieu sûr des valeurs énormes, aussi froidement qu’un autre homme épargne quelques sous en cirant lui-même sa chaussure, sauve une vie avec autant de calme et d’insouciance qu’un autre écrase une fourmi sous son pied.

(Traduit du Fireman’s Herald par le Journal des S-P Suisses)

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