La vie du sapeur-pompier se décompose en trois temps :
service commandé, hors service commandé, et vie privée. Ce schéma particulier
implique des besoins spécifiques en protection sociale : ces besoins sont
au nombre de trois.
Tout d’abord, dans le cadre de
leur activité ou des interventions les agents des Services départementaux
d’incendies et de secours et les sapeurs-pompiers volontaires sont couverts par
leurs employeurs.
Ainsi, si un accident venait à
survenir, les frais médicaux par exemple seraient pris en charge par le SDIS.
C’est la couverture des risques statutaires.
Cette couverture obligatoire peut
cependant ne pas couvrir la totalité des frais liés à l’accident.
C’est alors qu’une garantie
complémentaire peut intervenir afin de tendre vers un reste à charge minimum
pour le sapeur-pompier ou le personnel administratif concerné.
Dans un second temps, nous savons à quel point la vie
associative et les activités avec les amicales ou les unions sont importantes
pour les sapeurs-pompiers et leurs familles. Il s’agit là d’un temps hors
service commandé. Mais là encore, il est primordial que les associations se
prémunissent et protègent leurs adhérents des risques éventuels par la
couverture des personnes, l’assurance des véhicules, l’assurance dommages aux
biens...
Enfin, besoin commun à tous, la protection sociale complémentaire dans
le cadre de la vie privée :
soins dentaires, optiques, hospitalisation, orthodontie...
Les dépenses de santé peuvent peser lourd sur le budget familial. Pour
s'assurer l'accès à des soins de qualité, et veiller au confort et à l'avenir
de ses proches, il est indispensable de souscrire une complémentaire santé.
N’oublions pas également une autre spécificité pour les
agents des collectivités : la perte de revenus en cas d’arrêt de travail. Nous
pouvons tous y être confrontés. Et au bout de 90 jours, notre salaire est
réduit de moitié. C’est le passage à demi traitement. Pour pouvoir maintenir
notre niveau de vie et le budget du ménage, il existe des garanties de
prévoyance permettant de percevoir l’intégralité du salaire, y compris les
primes, parts importantes de la rémunération des sapeurs-pompiers, en fonction
des options proposées par les organismes.
Un nouveau pas franchi
Le part du
budget consacré à la protection sociale complémentaire peut grever de manière
significative le budget des ménages rendant parfois l’accès aux soins
difficiles. Mais un décret, paru en novembre 2011, change la donne.
En effet, le
décret n°2011-1474, fixe le cadre selon lequel les collectivités territoriales
peuvent à présent participer au financement de la protection sociale de leurs
agents. Les SDIS vont ainsi pouvoir prendre en charge une partie des
cotisations de protection complémentaire de leurs sapeurs-pompiers et
personnels administratifs et techniques.
Un bémol tout
de même, ce dispositif ne concerne cependant pas les sapeurs-pompiers
volontaires employés du secteur privé (les SPV fonctionnaires peuvent également
bénéficier de la participation forfaitaire de leurs collectivité, sous réserve
de choisir des contrats labellisés).
(cf
Sapeurs-Pompiers de France magazine N° 1042 du mois de février )
La MNSP : spécialiste de la
protection sociale sapeur-pompier
Depuis 20 ans, la MNSP protège tous les
sapeurs-pompiers : SPP, SPV et PATS. Gérée par des sapeurs-pompiers pour
les sapeurs-pompiers, la MNSP répond à leurs besoins spécifiques en leur
proposant une couverture 24h/24, dans tous les temps de leur vie grâce à des
garanties adaptées à la vie privée, au service commandé et au hors service
commandé.
Forte de son expérience dans la protection
sociale de la communauté sapeur-pompier, la MNSP s'inscrit pleinement dans les
réformes posées par le nouveau décret et vient d’obtenir la labellisation de l’ensemble de ses
garanties. Celles-ci sont donc éligibles à la participation de l’employeur.
www.mnsp.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire