Fusion de la Fédération avec l’Union Nationale : une page oubliée mais combien de traces !
En 1881, la volonté des fondateurs de la Fédération fut de réunir tous les officiers et les sous-officiers de sapeurs-pompiers de France et d’Algérie. A la sortie de presque 70 ans de monarchie et d’empire, de suffrage censitaire, avec les débuts d’une République bourgeoise, le maintien de la possibilité de payer un remplaçant pour le service militaire quand on tirait un mauvais numéro, était ancrée l’idée que la société était dirigée par une élite aristocratique ou bourgeoise. Les pompiers n’échappaient pas à cette organisation sociétale. On choisissait les officiers et les sous-officiers parmi les membres de la classe dirigeante. Aussi était-il naturel que seuls se fédérassent les officiers et sous-officiers. De surcroît, la Fédération regroupait des personnes physiques et non pas les Unions départementales ou régionales qui se constituaient (on parlait de sous-Fédérations).