1882-2012 : 130 ans aux côtés des sapeurs-pompiers !

A l'occasion de ses 130 années d'existence, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France vous invite à (re)découvrir les concepts et moments clés qui l'ont façonnée, et font d'elle aujourd'hui encore le socle toujours plus vivant pour tous les sapeurs-pompiers. Chaque jour de la semaine, un fait marquant de son histoire vous est proposé.

vendredi 27 juillet 2012

[DES DÉCORATIONS ENCORE TROP RARES]


Ils en ont de la chance les sapeurs-pompiers !
Il est en effet innombrable le nombre des médailles qu’il est possible de leur décerner.
Il y a en premier lieu les grands ordres nationaux : la Légion d’honneur – le Mérite national.
Il y a les médailles de sauvetage, pour acte de courage et dévouement.
Il y a aussi les médailles plus spécialisées : les Palmes académiques, le mérite agricole (le poireau), les médailles de la Jeunesse et des Sports, la médaille de l’administration pénitentiaire, la médaille des affaires étrangères.

jeudi 26 juillet 2012

[ DEVINETTE ]



La devinette concerne un objet fétiche des sapeurs-pompiers, un engin de sauvetage de 12 Kg quand il est simple, 14 quand il est double, fait de frêne et de cornouiller. Il est généralement de couleur rouge. Avez-vous trouvé ? Ah, vous hésitez un peu. Je vais vous aider davantage : Il a  des montants  en frêne et des échelons, au nombre de 13 par plan, en cornouiller. Sa longueur est de 2,34 mètres et de 4m quand il a deux plans. Il  se termine par deux entretoises métalliques. Ca y est vous y êtes, vous avez trouvé ! Non… Ah oui vous avez le nom sur le bout de la langue ! Allez un dernier effort : ses échelons se terminent en deux crochets arrondis dont les extrémités, elles-mêmes, sont ferrées de deux poinçons d’acier...

mercredi 25 juillet 2012

[LA PART DU FEU]


Qu’on ne se méprenne pas !

La part du feu dont il s’agit n’est pas ce qui devrait être consenti au feu, parce qu’il serait une sorte de Dieu-Terrifiant à qui l’on devrait faire des sacrifices ou plus prosaïquement parce que le feu serait logique dès lors qu’il serait uniquement un débordement inéluctable de l’activité humaine. La part du feu serait alors le décompte morbide et sinistre, auquel on serait résigné, des vies humaines ôtées, des habitations, des usines, des établissements publics détruits et des dégâts occasionnés, du coût comptable et sociétal.

mardi 24 juillet 2012

[LE FLÉAU ESTIVAL : LES FEUX DE FORET]


Ce sont des monstres ! Dévorateurs de vies humaines, animales, végétales, dévorateurs de maisons, dévorateurs de la Nature. Ils provoquent des désastres humains, économiques, environnementaux. Ils ne respectent rien, même pas les dieux. Ils détruisent tout, ils ne s’arrêtent jamais avant d’être terrassés. Ils parcourent des centaines de milliers d’hectares : la terre brûlée ! Ils se servent de tout, aussi bien du vallonnement qui leur donne de la cinétique que de la platitude des terrains qui leur permet de galoper, de la sécheresse mais aussi de l’humidité qui ralentit leurs combattants, de la fournaise qui met en route des synergies, pouvant aller jusqu’aux tempêtes de feu, jusqu’à la fusion de la matière. Rien ne les arrête : ni coupe feu, ni routes, ni même les autoroutes, les rivières, les lacs, par-dessus lesquels ils jouent à saute-mouton… et même par dessus les hommes.

lundi 23 juillet 2012

[H2O]


Les sapeurs-pompiers sans eau, ce serait comme des gendarmes sans arme ou des paysans sans terres !
A remarquer d’ailleurs que les combattants du feu s’appellent sapeurs-pompiers, ce qui montre bien que la lutte, la protection contre le feu ne laisse aucun doute sur l’engagement des sapeurs-pompiers. La fascination que le  feu exercerait sur l’Homme et que le vocable de « soldat du feu » pourrait évoquer n’a rien à voir avec leur tâche et ils l’affirment, par leur nom, sans aucune équivoque.